Les simulations de gestion sont un excellent outil pour capter l'attention des participants et améliorer leurs compétences en gestion d'entreprise. Pourtant, des idées reçues circulent concernant le fonctionnement des business games et le fait qu'ils poseraient plus de problèmes qu'ils n'auraient d'avantages...
Les idées reçues les plus répandues sont par exemple que l'instructeur devient inutile, que la simulation n'est qu'un jeu qui ne fait que distraire les participants, ou encore qu'il manque un consensus sur la manière d'évaluer les connaissances des participants avec les simulations de gestion.
Il est important de prendre en compte les avantages et les inconvénients de toute nouvelle technologie que vous souhaitez intégrer à votre formation, mais attention aux préjugés qui peuvent donner une fausse image des business games.
Voici 5 préjugés courants sur les simulations de gestion que nous entendons souvent:
1. L'instructeur devient superflu, voire inutile
Une fausse idée très répandue à propos des nouvelles technologies dans l'éducation est qu'elles peuvent remplacer ou réduire le besoin en formateurs. Particulièrement si le module est organisé autour de la simulation et de sa plateforme qui propose de la documentation sur le sujet.
Même si les business games modernes sont conçus pour faciliter le plus possible l'organisation d'un module, ils ne sont pas en mesure de remplacer les connaissances et l'expérience de l'instructeur.
L'apprentissage se réalise grâce à l'environnement simulé et les discussions engagées par l'instructeur sur le sujet.
2. Les participants ne s'intéressent qu'à l'aspect compétitif
Beaucoup de simulations cherchent à créer un esprit de compétition entre les équipes de participants, afin de simuler une expérience réaliste du monde des affaires. L'objectif est de motiver les participants à travailler en équipe, mais aussi d'apprendre aux participants comment les entreprises réelles peuvent maintenir une position de leader dans leur secteur malgré une concurrence de plus en plus féroce.
Quand ils sont interrogés sur les apports des business games, les participants mentionnent souvent une amélioration de leur capacité à travailler en équipe et à prendre des décisions stratégiques.
3. Les simulations sont compliquées à organiser et à intégrer
Actuellement, certains business games sont accessibles avec un simple navigateur internet, ce qui simplifie grandement l'organisation du module (pas d'installation, planning à la carte, pré-enregistrement des étudiants, calculs automatique des résultats...). Les formateurs ont le choix entre plusieurs simulations pouvant s'intégrer facilement au curicculum de leur formation.
De plus, le fonctionnement en ligne permet de choisir le format d'enseignement: en classe traditionnelle, en format mixte ou entièrement en ligne.
4. Une salle informatique est nécessaire
Une autre idée reçue est qu'il est necessaire d'avoir accès à une salle informatique pour pouvoir utiliser une simulation. Ces salles ne sont vraiment utiles que pour la première séance d'introduction. En effet, les participants peuvent très facilement accéder à la simulation sur leur propre ordinateur ou tablette. Le travail d'équipe est nécessaire pour réussir la simulation, qu'il soit entièrement en ligne ou en face à face. Plutôt qu'une salle informatique, une salle équipée de tables rondes est idéale pour faciliter le travail d'équipe et créer une dynamique autour de la simulation
5. L'apprentissage est difficile à évaluer
Ce mythe est l'un des plus répandu car les méthodes d'évaluation varient grandement d'un animateur à un autre. Cependant, il existe des formules efficaces pour valider les connaissances des participants et leur compréhension des concepts traités par la simulation.
Trois méthodes peuvent être employées: (1) réaliser une mind-map ou un questionnaire au préalable et après la session pour juger si les connaissances des participants ont évoluées après l'expérience du business game, (2) demander aux équipes de créer une stratégie pour leur entreprise et évaluer comment elle est implémentée dans la simulation, et (3) utilisez les quiz intégrés aux simulations.
